Anaïs Bertrand

Agenda

1er octobre 2022

The Waves (Lawes, Purcell, Humes)

14 août 2022

The Waves (Lawes, Purcell, Humes)

7 août 2022

Festival Voce Humana (22) – Ensemble Pérotin le Grand, Sylvain Dieudonné

28 juillet 2022

The Waves (Lawes, Purcell, Humes)

26 juillet 2022

Chansons (Josquin Desprez)

Né vers 1450, Josquin Desprez est le musicien franco-flamand de plus célèbre de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle. Son génie opéra une synthèse entre le contrepoint savant de ses prédécesseurs et une sensibilité nouvelle pour le texte et son expression musicale. À l’occasion du 500e anniversaire de la mort de cet illustre compositeur, les chanteurs de l’ensemble Clément Janequin ont souhaité lui rendre hommage avec ce programme de chansons.

06-22 juillet 2022

Idomeneo, Re di Creta (Mozart)

Au plus fort de la tempête, Idoménée, roi de Crète, promet à Neptune de lui offrir en sacrifice le premier humain venu : comble de la fatalité tragique, ce sera son propre fils. C’est ainsi que Mozart s’affranchit d’un père castrateur et fait triompher l’amour sur l’interdit. Pour composer son premier chef-d’œuvre, il a bénéficié de moyens exceptionnels – le premier orchestre au monde, des chanteurs sur mesure, un chœur et un ballet hors norme – qui lui ont permis les expérimentations dramatiques et musicales les plus inouïes, servies par une inspiration intarissable. Donné pour la troisième fois seulement au Festival d’Aix, Idomeneo retrouve des conditions idéales : après Requiem (2019), Raphaël Pichon fait de nouveau résonner l’Orchestre et le Chœur Pygmalion dans la cour de l’Archevêché, offrant un écrin sans pareil au virtuose Michael Spyres et à la frémissante Sabine Devieilhe ; fort de ses triomphes au Festival d’Avignon (Mahabharata, Antigone), Satoshi Miyagi fait ses débuts à l’opéra en Europe, dans un dialogue entre Grèce antique et Japon contemporain.

2 juin 2022

Come sorrow (Dowland, Hume, Jones) Soliste

Come Sorrow est le titre de ce programme mais aussi et surtout celui de l’une des plus belles pièces vocales écrites par le mystérieux et quasiment inconnu, Robert Jones, luthiste et compositeur anglais né à la fin du XVIème siècle. En Angleterre, durant l’époque Elisabéthaine, luths et violes de gambe étaient désignés pour accompagner la voix. En 1601, Robert Jones publie un recueil qui constitue un important témoignage sur l’utilisation de la viole dans le répertoire vocal. Ces pièces inconnues et d’une beauté inouïe sont fidèles à l’art élisabéthain et nous rappellent les chefs-d’œuvre de John Dowland.

1er juin 2022

Come sorrow (Dowland, Hume, Jones) Soliste

Come Sorrow est le titre de ce programme mais aussi et surtout celui de l’une des plus belles pièces vocales écrites par le mystérieux et quasiment inconnu, Robert Jones, luthiste et compositeur anglais né à la fin du XVIème siècle. En Angleterre, durant l’époque Elisabéthaine, luths et violes de gambe étaient désignés pour accompagner la voix. En 1601, Robert Jones publie un recueil qui constitue un important témoignage sur l’utilisation de la viole dans le répertoire vocal. Ces pièces inconnues et d’une beauté inouïe sont fidèles à l’art élisabéthain et nous rappellent les chefs-d’œuvre de John Dowland.

28 mai 2022

A Byrd celebration (William Byrd)

Une création en avant-première ! William Byrd né autour de 1540, disparu il y a (presque) 400 ans en 1623, fut l’un des compositeurs anglais les plus importants et prolifiques du XVIème siècle. Autour de sa magnifique messe à 4 voix, ce concert lui rend hommage avec un programme à la fois sacré et profane, à la charnière entre esthétique musicale de la Renaissance et le début de l’époque baroque. Sous le règne d’Elisabeth Ière, deux compositeurs se partagent le privilège de l’édition musicale pendant 21 ans à partir de 1575. Il s’agit de William Byrd et de celui qui fut peut-être son professeur, Thomas Tallis, organiste de la Chapelle royale depuis le roi Henri VIII. Les talents de claviériste de ce dernier se retrouvent d’ailleurs dans l’œuvre de William Byrd qui devint Gentleman de la Chapelle royale en 1570 et qui, comme Frescobaldi en Italie, nous lègue une œuvre pour clavier hors normes. Ainsi son œuvre pour virginal en partie présentée dans le Fitzwilliam Virginal Book, témoigne de l’audace de William Byrd, véritable précurseur de l’ère baroque anglaise. On y trouve des pièces à programme comme The Bells et de nombreuses danses, Pavana et Galliarda, qui rappellent celles de contemporains un peu plus jeunes comme Anthony Holborne ou John Dowland – signe de la forte influence du génie instrumental de William Byrd sur la musique de la fin du XVIème siècle. Byrd compose également pour consort de violes de gambe de sublimes In Nomine ou fantaisies, qui font référence dans toute l’histoire de la musique anglaise. Il est même l’un des premiers compositeurs à écrire pour un groupe d’instruments obligés et une voix seule avec ses Consort songs. Assez éloignées de ses œuvres instrumentales en avance sur leur temps, les œuvres sacrées de William Byrd rappellent plutôt l’esthétique musicale du milieu de la Renaissance et les magnifiques Lamentations de Jérémie de son professeur. Les règles contrapuntiques et harmoniques rigoureuses y sont amenées à un sommet, comme on le voit notamment dans le sublime Agnus Dei de sa messe à 4 voix. Bien que (officieusement) catholique dans une Angleterre qui promeut l’anglicanisme, William Byrd bénéficie de la protection d’Elisabeth Ière, reine modérée et passionnée pour les arts. Mais en 1593 le catholicisme est de plus en plus mal perçu par le puritanisme anglais et Byrd s’installe à Stondon Massey, où il compose secrètement ses trois messes à 3, 4 et 5 voix : des œuvres sacrées fascinantes par leur pureté et leur rigueur d’écriture

27 mai 2022

A Byrd celebration (William Byrd)

Une création en avant-première ! William Byrd né autour de 1540, disparu il y a (presque) 400 ans en 1623, fut l’un des compositeurs anglais les plus importants et prolifiques du XVIème siècle. Autour de sa magnifique messe à 4 voix, ce concert lui rend hommage avec un programme à la fois sacré et profane, à la charnière entre esthétique musicale de la Renaissance et le début de l’époque baroque. Sous le règne d’Elisabeth Ière, deux compositeurs se partagent le privilège de l’édition musicale pendant 21 ans à partir de 1575. Il s’agit de William Byrd et de celui qui fut peut-être son professeur, Thomas Tallis, organiste de la Chapelle royale depuis le roi Henri VIII. Les talents de claviériste de ce dernier se retrouvent d’ailleurs dans l’œuvre de William Byrd qui devint Gentleman de la Chapelle royale en 1570 et qui, comme Frescobaldi en Italie, nous lègue une œuvre pour clavier hors normes. Ainsi son œuvre pour virginal en partie présentée dans le Fitzwilliam Virginal Book, témoigne de l’audace de William Byrd, véritable précurseur de l’ère baroque anglaise. On y trouve des pièces à programme comme The Bells et de nombreuses danses, Pavana et Galliarda, qui rappellent celles de contemporains un peu plus jeunes comme Anthony Holborne ou John Dowland – signe de la forte influence du génie instrumental de William Byrd sur la musique de la fin du XVIème siècle. Byrd compose également pour consort de violes de gambe de sublimes In Nomine ou fantaisies, qui font référence dans toute l’histoire de la musique anglaise. Il est même l’un des premiers compositeurs à écrire pour un groupe d’instruments obligés et une voix seule avec ses Consort songs. Assez éloignées de ses œuvres instrumentales en avance sur leur temps, les œuvres sacrées de William Byrd rappellent plutôt l’esthétique musicale du milieu de la Renaissance et les magnifiques Lamentations de Jérémie de son professeur. Les règles contrapuntiques et harmoniques rigoureuses y sont amenées à un sommet, comme on le voit notamment dans le sublime Agnus Dei de sa messe à 4 voix. Bien que (officieusement) catholique dans une Angleterre qui promeut l’anglicanisme, William Byrd bénéficie de la protection d’Elisabeth Ière, reine modérée et passionnée pour les arts. Mais en 1593 le catholicisme est de plus en plus mal perçu par le puritanisme anglais et Byrd s’installe à Stondon Massey, où il compose secrètement ses trois messes à 3, 4 et 5 voix : des œuvres sacrées fascinantes par leur pureté et leur rigueur d’écriture

6 mai 2022

Chansons (Josquin Desprez)

Né vers 1450, Josquin Desprez est le musicien franco-flamand de plus célèbre de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle. Son génie opéra une synthèse entre le contrepoint savant de ses prédécesseurs et une sensibilité nouvelle pour le texte et son expression musicale. À l’occasion du 500e anniversaire de la mort de cet illustre compositeur, les chanteurs de l’ensemble Clément Janequin ont souhaité lui rendre hommage avec ce programme de chansons.

3 mai 2022

Un Requiem allemand (Brahms)

Quand il compose autour de 1854 les premières ébauches de son requiem, Brahms fait face à la démence puis la disparition de son ami Robert Schumann. Alors qu’il complète l’œuvre à partir de 1865, il doit surmonter la perte de sa mère. C’est une approche intimiste que s’attache à rendre l’interprétation de Mathieu Romano à la tête de l’Ensemble Aedes et des Siècles. Une lecture qui restitue sur instruments d’époque, la profonde humanité qui se dégage du plus grand requiem de l’ère romantique.

23 avril 2022

Le fil d’Ariane

(Brahms, Mendelssohn, Ockeghem, Schönberg, R. Strauss, Wagner)

Bach constitue un point de départ pour Pygmalion, mais les musiciens de l’ensemble ne se cantonnent pas pour autant à la musique baroque, éventuellement classique. Ce qui motive Pichon par-dessus tout, c’est de bâtir des programmes originaux qui mettent en lumière les faisceaux de correspondances entre les œuvres. Après « Les filles du Rhin », paru en 2016, « Le fil d’Ariane » continue d’interroger les avatars du canon (et de ses variantes que sont le contrepoint et la fugue) et des mythes et légendes. Pichon met une nouvelle fois en lumière ce que le répertoire romantique et post-romantique doit à ses prédécesseurs, notamment au travers d’œuvres de Mendelssohn, de Brahms ou de Schönberg, tous grands connaisseurs de l’histoire de la musique.

21 avril 2022

Le fil d’Ariane

(Brahms, Mendelssohn, Ockeghem, Schönberg, R. Strauss, Wagner)

Bach constitue un point de départ pour Pygmalion, mais les musiciens de l’ensemble ne se cantonnent pas pour autant à la musique baroque, éventuellement classique. Ce qui motive Pichon par-dessus tout, c’est de bâtir des programmes originaux qui mettent en lumière les faisceaux de correspondances entre les œuvres. Après « Les filles du Rhin », paru en 2016, « Le fil d’Ariane » continue d’interroger les avatars du canon (et de ses variantes que sont le contrepoint et la fugue) et des mythes et légendes. Pichon met une nouvelle fois en lumière ce que le répertoire romantique et post-romantique doit à ses prédécesseurs, notamment au travers d’œuvres de Mendelssohn, de Brahms ou de Schönberg, tous grands connaisseurs de l’histoire de la musique.

Du 6 au 11 mars 2022

Merd’ v’là l’hiver /Complainte des gens de rue

Au XXe siècle, il y a eu Fréhel, Damia puis Piaf. Qualifiées de chanteuses réalistes, elles succèdent aux chanteurs de rue, miséreux, oubliés, voire méprisés, ces ménestrels jongleurs de mots, accompagnés de leurs instruments exotiques : orgue de Barbarie, vielle à roue, flageolet, harpe de rue, cornemuse…, qui font résonner les légendes médiévales, les mélodies joyeuses, les airs traditionnels. Ils incarnent aussi la grande tragédie du quotidien comme dans La Strada de Fellini ou Les Enfants du paradis de Prévert. Ils (sur)vivent de la chanson, réchauffant les pavés de leurs complaintes. Toute une vie de petites gens à qui Les Lunaisiens redonnent public et gloire. Un opéra des gueux qui parle des difficultés mais n’oublie jamais la poésie, l’amour et la joie.